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 Nouvelle vie (Solo)

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Alekseï Gymnestov
Alekseï Gymnestov
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MessageSujet: Nouvelle vie (Solo)   Nouvelle vie (Solo) EmptySam 15 Nov - 1:40

Le trajet dure une bonne vingtaine de minutes, et est relativement silencieux. Aucun des deux hommes ne semble avoir quelque chose à dire. Alekseï lui, est relativement concentré à découvrir un nouvel univers pas si nouveau que cela, et assez proche de ce qu’il a pu connaître dans son pays natal en réalité. L’homme conduisant lui, semble plus concentré que tout sur sa conduite et sur la possibilité d’être suivi. Il prend toutes les précautions et fais preuve de la plus grande des vigilances, on le remarque assez facilement.

Finalement, la berline s’arrête dans un quartier fait de blocs d’immeubles en briques, typique de l’Est américain. On sent bien l’ambiance tendue et la vigilance que nécessite un tel endroit. De plus, les constructions ne sont plus toutes jeunes, et la sécurité ne semble pas être un atout majeur ici. Lorsque la voiture s’arrête sur l’un des petits parkings à l’entrée d’un bloc, plusieurs hispaniques semblent y prêter une certaine attention, comme intéressés par le "luxe", puisque tout est relatif, de la berline. L’agent ne peut s’empêcher de pester.


Conversation en russe.
« Nous y voilà. C’est ici que tu habiteras désormais. On t’as trouvé un studio au cinquième, t’en fais pas pour le loyer, on s’en charge. Je vais te montrer ton nouvel habitat. »

Pas la peine de rajouter grand chose à ce qu’il vient de me dire, de toute manière je suis trop impatient de voir dans quel taudis je vais habituer. J’espère quand même que ça sera mieux que là d’où je viens, on nous as bercé avec toutes ces conneries de rêve américain depuis la nouvelle Russie, alors j’espère au moins que ça sera un minimum vrai, sinon pourquoi venir dans ce pays plutôt que là d’où je viens ?

Nous sortons de la voiture sans plus attendre. C’est à partir de là que l’un des mexicains qui lorgnait sur notre bagnole se ramène. Le genre bonnet noir sur la tête, sweat large et baggy, le typique criminel américain de rue que notre jeunesse s’empresse d’imiter. Oh mais je deviens vieux moi en disant des conneries pareilles ! Je le fixe avec l’air le plus méchant je puisse lui faire, histoire qu’il comprenne que je veux pas qu’on m’emmerde moi. Je compte bien m’imposer, c’est pas les autres qui vont me dicter la loi, c’est moi qui donne les règles et ça marche pas autrement.

« Faut payer pour aller plus loin. »

Je m’apprête à lâcher mon sac pour lui en coller une en pleine gueule à cette enfoiré, quand je vois que l’agent fais un signe de la main pour me dire de le laisser faire. Ah les connards, je vais tous me les faire un de ses quatre, oh oui, attendez la prochaine fois.

L’agent déboutonne son manteau, pour laisser apercevoir un holster de ceinture muni d’un pistolet, de deux portes-chargeurs en cuir devant, eux aussi équipés.

« Ce sera nécessaire, ou je dois m’en servir ? »

L’hispanique lâche un soupir, avant de baisser la tête quelques secondes. Lorsqu’il regarde à nouveau les deux slaves, il affiche un sourire étrange, comme un « bien joué ».

« Allez passez. »

Il n’en faudra pas plus pour que les deux hommes obéissent et continuent leur chemin. Les mexicains retournent à leurs occupations.

Putain, j’aurais bien voulu le buter cet enfoiré. Attends toi, tu perds rien pour attendre, la prochaine fois l’agent sera pas là pour me servir de muselière, je te boufferais tout cru mon gars. Fais chier, j’aurais bien aimé faire un peu de sport, je suis dégouté. Bah, il y aura d’autres occasions, pour sûr. Il y en a toujours.

Les deux hommes entrent dans l’immeuble face à l’entrée, après être passé par la cour centrale. On peut y voir un certain nombre d’enfants s’amuser et des adolescents traîner. Les deux slaves n’y font pas attention, et inversement. Ils montent les escaliers, ascenseur en panne l’oblige, jusqu’au cinquième étage. De là, ils marchent quelques mètres dans le couloir, et s’arrêtent devant une porte blanche.

Conversation en russe.
« Voilà ton appart’. »

Je suis plus qu’impatient de voir comment ça se présente. L’agent tourne la clé dans la serrure, puis d’une légère pression de l’épaule, ouvre la porte. On atterrit dans un petit studio d’une vingtaine de mètres carrés, meublé, pas vraiment en bon état. La peinture blanche est tâché à de nombreux endroits, il y a même des traces légèrement jaunes, signe que l’endroit a dû en voir des clopes. Les meubles sont plutôt vieux, le canapé-lit est en assez mauvais état, la télévision proche de celle qu’on avait pu s’acheter en Russie. La douche, je me demande si elle fuit pas. Le seul évier de l’appart’, dans la cuisine, a des traces de rouilles et semble pas très solide. Bref, c’est pas ce que j’appelle un truc super top.

Conversation en russe.
« T’en fais pas pour le loyer, on s’en charge. T’auras également une aide pour faire tes courses, mais t’attends pas à plus d’une cinquantaine de dollars par mois. De toute façon t’es tout seul, t’as pas besoin de plus. Bon alors, tu le trouves comment ? »
« Sérieusement ? »
« Ouais, si je te le demande. »
« Merdique. »


Putain ouais, c’est presque pire que ce qu’on avait en Russie bordel. Non mais sérieux, c’est quoi cette merde ? C’est un taudis pour clodo ou quoi ?

Conversation en russe.
« Tu t’attendais pas non plus à un palace ? T’es là temporairement, ça t’ira à merveille. Après, libre à toi si tu veux rester dans cette ville de te trouver un autre endroit. Dans tous les cas, c’est ici qu’auront lieu nos rencontres, c’est un lieu sécurisé. »
 
En guise de réponse, je lâche un grognement. Non mais putain ils auraient pu faire un effort merde, là je suis sûr ils en ont pour moins d’une centaine de dollars les enfoirés. Putain, j’ai envie de donner un gros coup de poing dans le mur, mais je dois me retenir, pas dès la première heure dans ce pays de merde. Connards, tous des connards. J’oublie rien, oh putain ouais.

Conversation en russe.
« Bon, j’ai d’autres choses à faire. Dans le tiroir central du buffet tu trouveras ta carte de séjour à ton nom, un téléphone portable sécurisé et un téléphone portable jetable. T’as aussi un porte-feuille avec ton permis, un peu de liquide, une carte bancaire et une carte de mutuelle. On se charge des frais pour ça. T’as un compte à la Woodbury Bank, une mutuelle à la Central Michigan Mutual, assuré à 100% pour tout ce qui concerne le médical. »
« Et un flingue pour ce qu’on va me dire de faire ? »


L’agent se met à rire sèchement pendant quelques secondes.

Conversation en russe.
« Me prend pas pour un con, je sais qu’on va demander de faire des trucs illégaux. Je suis pas abruti non plus. »
« Nan, c’est pas ça. C’est juste que tu as cru que quoi ? On était l’armée du Salut ? Nan. Le flingue c’est toi qui te le trouve. Je te conseille juste de prendre un flingue non répertorié, t’as pas de casier ici mais si tu te fais chopper avec un flingue répertorié, tu vas prendre gros. Te fais pas d’illusion, tu tombes on te rattrape pas, on te connaît pas, rien de tout ça. »


Au moins c’est clair, j’apprécie sa franchise. Je préfère cent fois mieux ça a un connard qui va me mentir et me bercer avec des conneries à la con. De toute manière je suis pas con, je sais bien que je suis jetable pour ces sales cons, mais ce qu’ils savent pas, c’est qu’ils sont jetables pour moi aussi une fois que j’aurais trouvé le moyen de les baiser en beauté. Et sans vaseline, là ça sera avec du gravier et rien d’autre, oh putain ouais !

Conversation en russe.
« J’ai du boulot. Garde toujours ton téléphone sécurisé sur toi, c’est avec celui-là qu’on te contactera. Utilise le téléphone jetable en cas d’urgence, tu appelles le numéro préenregistré et on viendra t’extraire. Pour tout ce qui est du personnel, tu te démerde mais tu n’utilises jamais un de ses deux téléphones. On te recontactera ultérieurement. »

Cette fois, pas la peine de suivre les formules à la con. Il part, et me laisse dans mon studio inanimé. Putain, je vais me faire chier, il va me falloir des occupations…
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